L’exposition permanente consacre plus de 800 m2 à l’histoire, l’actualité et au devenir de la métropole parisienne avec plus de 1000 documents archives, photographies, cartes, plans et films. Au fil d’un parcours chronologique, « Paris, la métropole et ses projets » retrace l’histoire de ce territoire de son origine à nos jours et dresse des perspectives pour demain. L’exposition explique les transformations croisées des communes de la métropole pour permettre à toutes et tous de comprendre le territoire d’aujourd’hui. Elle offre de nombreux repères thématiques qui font apparaître une métropole structurée par des logiques agricoles, ornementales ou viaires, puis développée dans un processus d’urbanisation issu d’évolutions démographiques, technologiques, économiques et politiques : l’édification de Lutèce, capitale des Parisii renommée Paris, vers 300 pour devenir la capitale du royaume des Francs vers 506 ; la construction d’enceintes fortifiées, administratives ou fiscales ; la création d’une autre capitale par Louis XIV à Versailles ; la révolution industrielle qui bouscule les rapports entre les citadins et leur relation à la ville ; l'annexion des communes limitrophes par Haussmann en 1860 ; le projet provocateur de Le Corbusier en 1925 où les arrondissements centraux sont rasés et remplacés par une ville moderne composée de tours et de voies ; la reconstruction et le développement de la maison individuelle devenue un modèle ; la voiture omniprésente, et enfin les enjeux à relever pour Paris et la métropole au début du XXIe siècle. Redécouvrir la Seine, poursuivre la transformation de la ville dans le respect des enjeux écologiques, que ce soit les faubourgs ou la ville de l’après-guerre, investir et innover sur de nouvelles emprises foncières, améliorer la mobilité et les espaces publics, concevoir avec les habitants, transformer et rénover le patrimoine parisien, développer des architectures emblématiques… L’exposition « Paris, la métropole et ses projets » rassemble pour la première fois dans un même lieu l’histoire et l’actualité architecturale et urbaine métropolitaine. Chacun est invité à découvrir les transformations de la ville où chaque jour des projets de toutes tailles, de tous types sont discutés, échangés et partagés avec les habitantes et habitants. InformationsExposition créée par le Pavillon de l'ArsenalCommissariat scientifique: Philippe Simon, architecte et enseignantAssisté de Laurence Benoist-Veillet, architecte, enseignanteRéserver

Pour les journées nationales de l'architecture, le Pavillon de l'Arsenal accueille le Festival Close-Up. 17h30 - 18h30 / Masterclass "Films en chantier"Adam W. Pugliese, architecte, et Maxime Faure, cinéaste, tissent des liens communs entre architecture et image documentaire à travers des films, photographies et installations. Leur première réalisation, le film Les Insulaires (2021, 59'), a remporté le « Prix du Public » au Festival International du Film Politique. Un film en immersion dans la vie quotidienne des familles d’un grand ensemble voué à la démolition. Lors de cette séance « Films en chantier », Adam et Maxime partagent la fabrication de leurs deux prochains projets, l'un tourné en Île-de-France, l'autre au Maroc avec Lorène Chiron, urbaniste. 18h45 - 19h45 / Projection du film "Les Insulaires"Au bord d’une rivière, entre une forêt et une montagne au sommet enneigé, les tours d’un quartier émergent dans la brume : Les Îles. Ses habitants semblent y vivre depuis toujours. Pourtant, il faudra bientôt quitter les lieux. Là, à quelques kilomètres de la Suisse voisine, les 257 familles de ce grand ensemble se préparent au déménagement. Les grues s’activent annonçant une démolition imminente. Ici prochainement : une majorité de résidences privées. Alors comment mettre 10, 20, 45 ans de vie en carton ? Et pour aller où ? 19h45 - 20h45 / RencontreEn partenariat avec la revue d'A (numéro spécial sur l'ANRU), la projection du film Les insulaires, sera suivie d'une table ronde avec les cinéastes, Isabel Concheiro, architecte et Stéphanie Sonnette, journaliste, éditrice et Pierre Chabard, critique d'architecture. Festival Close-Up : Ville, Architecture et Paysage au cinéma4e édition – 5 au 12 novembre – Paris & Grand Paris & Ile-de-FranceRéserver

Adam W. Pugliese, architecte, et Maxime Faure, cinéaste, tissent des liens communs entre architecture et image documentaire à travers des films, photographies et installations.Leur première réalisation, le film Les Insulaires (2021, 59'), a remporté le « Prix du Public » au Festival International du Film Politique. Un film en immersion dans la vie quotidienne des familles d’un grand ensemble voué à la démolition.Lors de cette séance « Films en chantier », Adam et Maxime partagent la fabrication de leurs deux prochains projets, l'un tourné en Île-de-France, l'autre au Maroc.

Depuis plus de trois siècles, des premiers jardins ouverts au public à la fin du XVIIe siècle, comme les Tuileries à Paris ou le Hyde Park à Londres, aux forêts urbaines contemporaines, les architectes, ingénieurs, paysagistes et leurs commanditaires se sont emparés de la question de la nature en ville. Les réponses apportées sont inséparables de préoccupations techniques, sociales et politiques. L’exposition « Natures urbaines » explore cette longue histoire aux multiples dimensions, positionnant l’enjeu de la nature en ville sous l’angle de l’aménagement, de la santé, d’une fonction nourricière ou encore de l'esthétique. Indissociable des questions d’usages et d’entretien, chacune des facettes de la nature en milieu urbain souligne l’interdépendance entre humain et végétal. À travers une sélection de peintures, gravures, cartes, livres, photographies et la présentation d’outils du végétal, « Natures urbaines » révèle les liens tissés entre nature et architecture et les perspectives de cette relation nécessaire.De marginale à omniprésente, la présence végétale dans l’architecture tend aujourd’hui à se renforcer avec le regain d’un « besoin de nature ». Témoins éminemment politiques de leurs époques et vecteurs de modèles de société, les aménagements paysagers peuvent être une des clefs du salut des villes à l’aube d’un nouveau régime climatique et, pourquoi pas, impulser un nouveau contrat social-végétal. InformationsExposition présentée du 24 avril au 20 octobre 2024Sous la direction d'Antoine Picon, Directeur de recherches à l’École des Ponts ParisTech et Professeur à la Graduate School of Design de l’Université HarvardRéserver

L'exposition, présentée au rez-de-chaussée de la grande halle du Pavillon de l'Arsenal, restitue la finalité des recherches menées par l'équipe de l'EPFL, le résultat des démarches de concertation avec le public et tout le processus de fabrication du projet de l'Atlas. Sur un peu plus de vingt-cinq mètres de long, l'exposition est organisée selon cinq thèmes : l'introduction, les unités, les structures, les entités et les éléments de paysage. Chacun des chapitres est complété par plusieurs contributions d'experts invités dans le cadre du projet de l'Atlas, tous issus de champs disciplinaires différents afin d'approfondir les thématiques abordées. À travers des cartes grands formats, des extraits filmés, des témoignages, des photographies et des maquettes, l'exposition Un Atlas de paysages pour Paris partage au grand public la richesse de l'expérience de paysage vécue tout au long de ce projet. Elle restitue le travail collectif mené depuis 2021 et explore les particularismes des paysages parisiens grâce à des analyses historiques, sociologiques et morphologiques, synthétisées dans des cartographies thématiques. Qu’est-ce qu’un atlas de paysages ?Un outil de connaissances partagées Un atlas de paysages est un outil de connaissance des paysages sur un territoire donné. Créé en 1994 en France, il repose sur les principes de la Convention européenne du paysage, et bénéficie d’une assise juridique dans le Code de l’environnement.Il vise à identifier, caractériser et qualifier les paysages ; ici, les paysages parisiens. Son objectif est de mieux prendre en compte le paysage en prenant en considération les dynamiques qui le modifient, le rôle des acteur·rices socio-économiques, les enjeux environnementaux et les valeurs particulières qui leur sont attribuées par les populations concernées.L’État et la Ville de Paris ont procédé début 2022 à une commande publique visant à élaborer le premier Atlas de paysages parisien. Cette mission a été attribuée à Paola Viganò et au laboratoire de recherche HRC (Habitat Research Center) qu’elle dirige à l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) pour leur regard interdisciplinaire. Pourquoi un atlas de paysages urbains ?La dernière pièce du puzzle francilien L’Atlas de paysages de Paris sera le premier atlas de paysages à couvrir une zone entièrement urbaine, une seule grande ville. C’est une occasion unique de lecture d’une métropole contemporaine à partir de ses « paysages », nous invitant à réfléchir à leurs constitutions matérielles, aux perceptions et imaginaires qui les nourrissent, aux enjeux et orientations qui les accompagnent dans leurs transformations ordinaires ou exceptionnelles.L’Atlas de paysages de Paris est le dernier lancé au niveau régional et s’appuie en cela sur les unités des atlas des territoires limitrophes pour proposer des unités paysagères qui dépassent les limites administratives et physiques convenues. INFORMATIONSExposition présentée du 26 septembre au 27 octobre 2024Démarche et exposition portées par la Préfecture de la région d'Île-de-France, la Ville de Paris et le Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environnement de Paris, le laboratoire de recherche Habitat Research Center de l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne, et présentées au Pavillon de l’Arsenal.Réserver

Au bord d’une rivière, entre une forêt et une montagne au sommet enneigé, les tours d’un quartier émergent dans la brume : Les Îles.Ses habitants semblent y vivre depuis toujours. Pourtant, il faudra bientôt quitter les lieux. Là, à quelques kilomètres de la Suisse voisine, les 257 familles de ce grand ensemble se préparent au déménagement. Les grues s’activent annonçant une démolition imminente. Ici prochainement : une majorité de résidences privées.Alors comment mettre 10, 20, 45 ans de vie en carton ? Et pour aller où ?