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Journées nationales de l'architecture

16 au 19 octobre 2025

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Intégrer la nature en ville pour une architecture du quotidien plus vivante

Chaque année, plus de 20 000 hectares de terres sont artificialisés en France métropolitaine (1). Cette transformation massive des sols fragilise les écosystèmes et a des répercussions sur la santé publique. Face à ces enjeux, les architectes ont un rôle essentiel à jouer.

Publié le 10 sept. 2025

  • Actualité
© Serge ATTAL / ONLY FRANCE / Only France via AFP

Réintégrer le vivant dans les lieux du quotidien tels que les logements, les écoles et les équipements publics revêt un double enjeu humain et écologique. Placée sous le thème « Architectures du quotidien », la 10ᵉ édition des Journées nationales de l’architecture invite à repenser la manière dont nos espaces bâtis peuvent devenir des alliés du vivant.

Les fonctions vitales de la nature dans nos espaces urbains

Les services rendus par la nature en ville sont multiples. Les arbres et les plantes régulent naturellement les températures grâce à l’ombrage et à l’évapotranspiration, limitant ainsi les effets des îlots de chaleur urbains. Ils atténuent également la pollution sonore et purifient l’air en filtrant une partie des particules fines et des polluants. Dans le même temps, leur présence contribue à améliorer le bien-être des habitants.

La végétation joue par ailleurs un rôle clé dans la régulation hydrologique, en favorisant l’infiltration des eaux de pluie dans les sols et en limitant les risques d’inondation.

Les haies, bosquets, jardins, toitures et murs végétalisés participent également au stockage du carbone et deviennent des refuges pour la biodiversité. Reliés entre eux, ces espaces forment de véritables corridors écologiques permettant aux espèces de circuler.

Repenser le bâti à l’écoute du vivant

Face à l’urgence climatique et à l’effondrement de la biodiversité, l’aménagement d’espaces verts et la plantation d’arbres le long des voiries demeure indispensable. Mais la nature peut aussi s’inviter en ville à travers des interventions plus discrètes, à l’échelle d’un bâtiment ou d’un îlot urbain.

Les toitures et façades végétalisées augmentent, par exemple, la surface végétale sans occuper davantage d’espace au sol. Elles améliorent également l’isolation thermique et acoustique des bâtiments et deviennent de véritables habitats pour la faune et la flore locales.

La désimperméabilisation des sols consiste quant à elle à remplacer le béton par des surfaces perméables. Cette pratique améliore l’infiltration des eaux de pluie et redonne vie aux sols en favorisant la végétation spontanée.

La renaturation d’espaces minéralisés est une autre stratégie de réintroduction du vivant. Grâce à la végétalisation, les cours d’école peuvent par exemple devenir des îlots de fraîcheur ainsi que des lieux pédagogiques où apprendre à observer, comprendre et respecter la nature.

Enfin, l’aménagement de jardins partagés dans des friches ou des interstices urbains joue un rôle écologique important en offrant nourriture et refuge à certaines espèces. Ces espaces favorisent dans le même temps le lien social et la reconnexion des habitants à la terre.

Prendre en compte la biodiversité dès les premières étapes de la conception

Mieux intégrer la biodiversité dans le bâti implique de penser l’architecture comme un écosystème capable d’interagir avec son environnement naturel, et ce, dès la phase de conception.

Certaines approches poussent cette logique encore plus loin, à l’image des constructions à biodiversité positive. Leur objectif est que le niveau de biodiversité d’un site, une fois le projet livré, soit supérieur ou au moins égal à celui d’origine.

Pour y parvenir, l’architecte dispose de plusieurs leviers, du choix d’essences végétales adaptées au climat local à un aménagement paysager pensé comme un corridor écologique. L’architecture peut également accueillir des micro-habitats. Des nichoirs, substrats, interstices et cavités peuvent ainsi être intégrés dans l’enveloppe des bâtiments pour créer des refuges pour les plantes, les insectes, les oiseaux et les petits mammifères.

Penser une architecture du quotidien plus vivante nécessite d’aller plus loin en combinant différentes stratégies telles que la réduction de l’emprise au sol, la préservation des éléments naturels existants ou le recours à des matériaux durables. Ces approches complémentaires permettent de limiter l’impact environnemental des projets, mais aussi de créer des espaces de cohabitation plus harmonieuse entre nature et architecture.

___

(1)   Haut-commissariat à la stratégie et au plan, 2023.

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