Les expositions et la vidéo seront déployés le week-end du 17 et 18 octobre. Les expositions photographiques seront à retrouver directement sur le site. La vidéo sera retransmise dans l’abri du pèlerin, et à la porterie. Des médiateurs seront présents durant le week-end pour présenter ces dispositifs de médiation.
« Le regard d’hier, la chapelle en image » : exposition de photographiesSur la colline de Bourlémont, la Porterie invite à voyager à travers le temps. Des photographies anciennes, témoins de moments de vie quotidienne, sont à retrouver sur le site. Placées à l’endroit même où elles furent prises, elles permettent un regard vers le passé, et de mesurer l’évolution du lieu sur sept décennies.
« Les voix d’aujourd’hui, la chapelle en parole » : vidéo témoignageL’équipe de la Porterie vous invite à découvrir des témoignages exceptionnels de personnes ayant connu la chapelle construite par Le Corbusier. Issus de parcours variés, ces témoins partagent leur expérience personnelle en lien avec la colline : admirations pour l’architecture, souvenirs marquants, anecdotes émouvantes ou amusantes. A travers ces entrevues, c’est la place de cette architecture d’exception dans le quotidien des habitants de Ronchamp et d’ailleurs, qui se révèle.
« Retour sur le chantier de restauration » :Le photographe René Claudel vous invite à redécouvrir le chantier de restauration à travers dix photographies iconiques en noir et blanc.Quatre photographies présentent des vues d’ensemble, comparant les façades avec échafaudages et les vues finales. Trois visuels rendent hommage aux acteurs clés du projet : Jean-Jacques Virot (AONDH), Richard Duplat (Architecte des Monuments Historiques), Pascal Reuter et Mohamed (Entreprise Albizzati). Les dernières images intitulés « Ombre & Lumière », se concentrent sur les détails des façades terminées.
« Construire et conserver » :Construire : sur la colline de Bourlémont, en 1953, s’ouvre un chantier difficile; accès par une route abrupte pour les transports, sans eau ni électricité et un hiver 1954 particulièrement rigoureux. L’approvisionnement en matériaux de construction est soumis aux pénuries récurrentes, les dispositifs de manutention sont très rudimentaires, pas de grue. La truelle, la corde, la brouette, la pelle et la pioche sont les outils qui font naître cette œuvre exceptionnelle.Conserver, c’est tout d’abord comprendre les conditions de production extrêmement sommaires d’une œuvre qui exprime bien dans sa matérialité la rudesse du chantier. Le glissement du principe de conservation vers l’idée de protection peut induire des corrections, des surcharges qui altèrent le caractère originel de l’édifice. La réserve et la sobriété sont de mise dans les choix retenus.Expostition proposée par l’AONDH