Du 24 octobre au 27 décembre la Voûte du Patrimoine accueille une exposition de la DRAC PACA
Avec plus de dix millions de touristes en 2024, la Côte d’Azur est entrée dans l’ère du surtourisme. Son littoral, de plusieurs centaines de kilomètres, attire les vacanciers depuis le XIXe siècle. Elle est alors une destination prisée des riches hivernants en villégiature sur les bords de la Méditerranée.
Ce tourisme mondain et luxueux perdure après 1945 sous l’impulsion de la jet-set, qui voit dans Saint-Tropez, Cannes ou Monaco les villes idéales pour savourer la dolce vita glorifiée par le cinéma.
Les Trente Glorieuses sont toutefois aussi marquées par une forte croissance économique, contribuant à améliorer les conditions de vie et de travail des classes populaires, qui découvrent le temps libre et profitent à partir de 1956 d’une troisième semaine de congés payés. La démocratisation de la voiture consacre de nouvelles mobilités et symbolise l’élan de liberté de la génération du baby-boom, qui rêve d’émancipation et souhaite s’affranchir du carcan traditionnel et familial.
Ces aspirations transforment la Côte d’Azur et la façon de vivre les vacances. Les villages de vacances, les colonies et les auberges de jeunesse connaissent un véritable âge d’or, tandis que le camping devient une pratique très populaire. L’affluence engendrée par ces modes d’hébergement collectifs fait également apparaître toute une panoplie de distractions propices à forger de riches souvenirs de vacances. Plages, parcs d’attractions ou encore boîtes de nuit contribuent alors, de jour comme de nuit, à construire le mythe des vacances sur la Côte d’Azur.
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