Exposition : « André Ravéreau, leçons d’Architecture »

  • Ouverture exceptionnelle

  • Gratuit

  • Sur place

  • Exposition

  • Tout public

  • Accessibilité

  • Handicap moteur

  • Architecture contemporaine remarquable

  • Ecole Nationale Supérieure d'Architecture

  • Date

    Du jeudi 16 octobre 2025 au samedi 18 octobre 2025

    Exposition : « André Ravéreau, leçons d’Architecture »

    3 dates, du 16 oct. 2025 au 18 oct. 2025

    octobre

    • jeudi 16 octobre 2025 de 9h à 18h30
    • vendredi 17 octobre 2025 de 9h à 18h30
    • samedi 18 octobre 2025 de 10h à 18h
  • ENSA de Toulouse

    83 Rue d'Alsace Lorraine, 31000 Toulouse, France, Haute-Garonne, Occitanie, France

© André Ravéreau sous la stoa de la maison de Grèce. Photo Manuelle Roche

« André Ravéreau, leçons d’Architecture »

Autour de l’exposition : conférence, table ronde, projection

André Ravéreau (1919–2017) est un architecte français dont le travail est profondément marqué par la découverte en 1949 de la vallée du M’Zab en Algérie. Ancien élève d’Auguste Perret, il s’installe à Ghardaïa dès 1959 pour étudier et s’inspirer de l’architecture vernaculaire saharienne, qu’il considère comme un modèle d’adaptation au climat et à la culture locale. Refusant toute imitation formelle, il cherche à comprendre les logiques profondes de ces constructions pour nourrir une architecture contextuelle, sobre et juste. Architecte des Monuments historiques d’Algérie, puis conseiller au CAUE de Lozère, il œuvre à la sauvegarde du patrimoine autant qu’à la création contemporaine, notamment à travers le dispensaire de Mopti au Mali, primé par le Prix Aga Khan. Humaniste et chercheur infatigable, Ravéreau a défendu une architecture attentive aux usages, à l’environnement et au génie des lieux, entre rigueur constructive et poésie. Son œuvre apporte aujourd’hui un enseignement particulièrement éclairant dans le contexte du changement climatique et des enjeux architecturaux et environnementaux.
Cette exposition a été créée en 2019 en l’honneur du centenaire de la naissance d’André Ravéreau (1919‐2017) à l’initiative de sa fille Maya Ravéreau, qui a travaillé à ses côtés et continue d’éditer et de valoriser son œuvre dans le cadre de l’association ALADAR.
Inspirée de la trame du livre Le M’zab, une leçon d’architecture, l’exposition se déroule suivant 6 thématiques : Latitudes, Détail, Décor, Façade, Geste, Transmission. Chacun des thémes se décline en divers supports : des dessins, des extraits de textes et des citations d’André Ravéreau, des photographies de Manuelle Roche, des enregistrements audios et des vidéos d’entretiens avec André Ravéreau, ainsi que quelques maquettes de ses projets. Au fil du parcours, des textes explicatifs imprimés sur papier libre sont mis à disposition du public (et peuvent être emportés).
Vernissage le 6 octobre à 16h30
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Autour de l’exposition

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CONFÉRENCE : « Leçons constructives du vernaculaire »
Lundi 6 octobre 2025 à 18h
André Ravéreau permet de parler comme nul autre de la « démarche vernaculaire », plus encore que des éléments de l'architecture vernaculaire, expression ‐ utilisée depuis seulement le troisième tiers du XXe siècle ‐ qui désigne un type d'architecture propre à un pays, à un terroir, à une aire donnée et à ses habitants. Pour commencer seront présentées de manière globale les caractéristiques de l'habiter sous différentes latitudes ; puis sera exposé son dernier projet, « la maison de Grèce », qui met en évidence comment Ravéreau a pratiqué de manière singulière cette démarche vernaculaire.
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TABLE RONDE : « Transmission et héritage d’André Ravéreau »
Mardi 7 octobre 2025 à 16h30
Cette table ronde cherchera à réunir les personnes qui ont approché l’architecte au plus près, pour mesurer l’impact de la volonté de transmission d’André Ravèreau, de son savoir et la pertinence de celui-ci au regard des enjeux actuels des métiers d’architecte et de bâtisseur.
Un échange à plusieurs voix pour mettre en lumière la façon dont André Ravéreau appréhenderait notre environnement construit. Les récits croisés seront l'opportunité de raconter quelles "leçons d'architecture" chacun a reçu, et comment elles impactent leur pratique de l'architecture et du chantier aujourd'hui.
Cette approche sera éclairée et débattue en présence de Maya Ravéreau architecte, Jean Jacques Horem et Pascal Baeteman maçons, Jeanne Marie Gentilleau ethno‐architecte, Manon Bublot architecte, et Stéphan Gruet, architecte et rédacteur de la revue Poïesis (dans laquelle ont paru plusieurs articles d'André Ravéreau).
Avec Manon Dublo, Maya Ravéreau, Stéphane Gruet, Mériem Bekkoucha, (et d'autres participants à venir), animation par le LRA
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Suivie d’une PROJECTION : « André Ravéreau - Et le site créa la Ville » Un film écrit et réalisé par Jean Asselmeyer (2019).
Mardi 7 octobre 2025 à 18h
Sa fille Maya, elle‐même architecte, accompagne André Ravéreau sur les lieux de ses créations et de ses recherches. Au M’zab (vallée au cœur du désert saharien avec cinq ksour, villages fortifiés - formant un ensemble homogène), là où il a vécu, créé et formé d’autres architectes dans son « atelier du désert » et où il est parvenu à faire classer les oasis au patrimoine mondial de l’Unesco. Puis à Alger, où il a travaillé à la préservation du patrimoine ancestral de la Casbah, en décrivant fidèlement les principes de sa construction en phase avec les préoccupations actuelles, telles que les choix des matériaux et des dispositifs évitant le gaspillage d’énergie.
Son principe de base est le constat que c’est « le site qui crée la ville » ; ce que Ravéreau explique à une jeune architecte, peu avant sa mort en 2017, en l’illustrant par une réalisation des années 50 d’Alger, « l’Aéro-habitat », où il a vécu et œuvré.
Entrée libre et gratuite
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Une exposition réalisée par l’association ALADAR, présentée dans le cadre du workshop TOCA TIERRA 2025, à l’occasion du MOIS DE L’ACHITECTURE EN OCCITANIE
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Toca Tierra 2025 est organisé par l’ENSA Toulouse, en partenariat avec amàco, materiaux.archi (archimaterial), le Caue de Haute-Garonne, avec le soutien de Toulouse Métropole, Areso et Envirobat

Accessibilité

  • Handicap moteur

Informations

Entrée libre et gratuite.

ENSA de Toulouse

  • Localisation

    83 Rue d'Alsace Lorraine, 31000 Toulouse, France, Haute-Garonne, Occitanie, France

  • Téléphone

    0562115050

  • À propos

    Le ministre de l’Éducation nationale prend en 1965 la décision de créer trois nouveaux sites universitaires à Toulouse (scientifique à Rangueil, lettres au Mirail, sciences sociales à l’Arsenal), ce qui doit en faire la deuxième ville universitaire de France. L’équipe Candilis, Josic et Woods avait remporté en 1961 le concours d’urbanisme de Toulouse-Le Mirail, ville nouvelle projetée de 25 000 logements pour 100 000 habitants où est déplacée la faculté de Lettres, construite autour du château du Mirail. Les premiers projets sont signés en 1966 et le chantier prend fin en 1971.La croissance organique du Mirail le long d’un espace public structurant à la rencontre des habitants sur les centralités de quartier avait été conceptualisée par le théoricien de l’équipe, Shadrach Woods, sous le terme de stem, la tige. En 1962, cette notion fut complétée, toujours par Woods, par celle de web, le « réseau », qui, plus qu’un système de circulation, correspond à un « système d’environnement » capable de refléter l’espace entier d’une « société universelle » soumise à des conditions basées sur le temps. L’université de Toulouse-Le Mirail est l’aboutissement brutaliste de ce travail – déjà expérimenté à la Freïe universität de Berlin en 1963 – où le réseau est matérialisé par un système de portiques d’abord prévus en métal puis, par économie, en béton préfabriqué, dans lequel s’inscrivent de façon aléatoire les différents bâtiments, le tout branché sur les espaces publics de la ville. Trame et jeu de composition devaient permettre de faire évoluer les édifices dans le temps. La partie centrale de l’école d’architecture, construite vers 1970 en marge de l’université, reste le seul témoignage de cette période. En 1974, Raymond Malebranche en a réalisé une première extension selon les mêmes principes constructifs.

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