Projections de deux films sur les enjeux environnementaux et climatiques

  • Ouverture exceptionnelle

  • Adulte

  • Gratuit

  • Sur place

  • Accessibilité

  • Handicap moteur

  • Projection de film

  • Architecture contemporaine remarquable

  • Ecole Nationale Supérieure d'Architecture

  • Date

  • ENSA de Toulouse

    83 Rue d'Alsace Lorraine, 31000 Toulouse, France, Haute-Garonne, Occitanie, France

© « La Rivière » Film documentaire de Dominique Marchais

A l’occasion du Mois de l'architecture Occitanie et du festival des campus en transitions Futurs Proches, l’ENSA Toulouse propose deux projections en partenariats avec le Festival International du Film d'Environnement et avec le soutien de l'Université de Toulouse.
..................
PROJECTIONS
Jeudi 9 octobre à 12h30
« La Rivière »
Film documentaire de Dominique Marchais (Prix Jean Vigo 2023) sur un fleuve en mutation dans le Sud-ouest de la France.
« La Rivière » est un film documentaire sensible et engagé de Dominique Marchais, récompensé par le Prix Jean Vigo 2023.
Tourné dans les vallées pyrénéennes, il observe avec acuité et poésie les tensions entre préservation des milieux aquatiques et activités humaines. Le film donne la parole à une diversité d’acteurs — scientifiques, bergers, pêcheurs, agents de l’Office français de la biodiversité — confrontés à la raréfaction de l’eau, à l’effondrement de la biodiversité ou à l’héritage d’aménagements anciens. Sans jamais céder au didactisme, Marchais explore les formes de cohabitation possibles entre humains et milieux vivants. Par un travail d’image exigeant et une attention aux rythmes naturels, La Rivière propose un regard à la fois politique et contemplatif sur un territoire traversé de questions universelles. Un plaidoyer silencieux pour un monde plus attentif aux continuités écologiques.
..................
Jeudi 9 octobre à 18h30
« Il est temps d'atterrir »
Film ethnographique de Raphaël Girardot & Vincent Gaullier (2024), sur l’héritage de Bruno Latour et l’émergence d’une « classe écologique ». Durée 70 minutes.
« Il est temps d’atterrir », film de Raphaël Girardot et Vincent Gaullier, explore l’héritage intellectuel du philosophe Bruno Latour à travers les trajectoires de citoyens, chercheurs, activistes et élus engagés dans la transition écologique. Inspiré par sa pensée, le film interroge notre rapport au territoire, au vivant et à la planète dans un monde en crise. En suivant ceux qui expérimentent de nouvelles manières d’habiter la Terre, il donne à voir l’émergence d’une "classe écologique", consciente des limites planétaires et désireuse de repenser nos modes de vie. À la croisée du documentaire politique, de la réflexion environnementale et du récit humain, « Il est temps d’atterrir » propose un regard sensible et lucide sur l’urgence de changer de cap. Un film manifeste pour habiter autrement, en cohérence avec les enjeux de notre époque. Ce film accompagne aussi la diffusion de l’œuvre de Latour, en incitant à penser l’écologie comme projet de société.

Accessibilité

  • Handicap moteur

Informations

Entrée libre et gratuite

ENSA de Toulouse

  • Localisation

    83 Rue d'Alsace Lorraine, 31000 Toulouse, France, Haute-Garonne, Occitanie, France

  • Téléphone

    0562115050

  • À propos

    Le ministre de l’Éducation nationale prend en 1965 la décision de créer trois nouveaux sites universitaires à Toulouse (scientifique à Rangueil, lettres au Mirail, sciences sociales à l’Arsenal), ce qui doit en faire la deuxième ville universitaire de France. L’équipe Candilis, Josic et Woods avait remporté en 1961 le concours d’urbanisme de Toulouse-Le Mirail, ville nouvelle projetée de 25 000 logements pour 100 000 habitants où est déplacée la faculté de Lettres, construite autour du château du Mirail. Les premiers projets sont signés en 1966 et le chantier prend fin en 1971.La croissance organique du Mirail le long d’un espace public structurant à la rencontre des habitants sur les centralités de quartier avait été conceptualisée par le théoricien de l’équipe, Shadrach Woods, sous le terme de stem, la tige. En 1962, cette notion fut complétée, toujours par Woods, par celle de web, le « réseau », qui, plus qu’un système de circulation, correspond à un « système d’environnement » capable de refléter l’espace entier d’une « société universelle » soumise à des conditions basées sur le temps. L’université de Toulouse-Le Mirail est l’aboutissement brutaliste de ce travail – déjà expérimenté à la Freïe universität de Berlin en 1963 – où le réseau est matérialisé par un système de portiques d’abord prévus en métal puis, par économie, en béton préfabriqué, dans lequel s’inscrivent de façon aléatoire les différents bâtiments, le tout branché sur les espaces publics de la ville. Trame et jeu de composition devaient permettre de faire évoluer les édifices dans le temps. La partie centrale de l’école d’architecture, construite vers 1970 en marge de l’université, reste le seul témoignage de cette période. En 1974, Raymond Malebranche en a réalisé une première extension selon les mêmes principes constructifs.

Autres événements dans ce lieu

Ils nous soutiennent